Travail intense dans les vignes, commerce au ralenti du fait de la fermeture des restaurants et des cavistes . C’est une filière viticole à deux vitesses qui tente de limiter la casse face à la crise sanitaire.

Dans les vignes, les vignerons et leurs équipes travaillent d’arrache -pied pour domestiquer la poussée de végétation . Dans les chais et les caveaux, l’activité est très réduite du fait de la fermeture des hôtels, café et restaurant , un débouché majeur de la viticulture.

Fortunes diverses dans les grandes surfaces: les principales régions viticoles de France subissent un très net fléchissement de leurs ventes . Les bulles festives et les crus haut de gamme trouvent difficilement leur place sur les tables en cette période de confinement . En revanche , les vins tranquilles (non effervescents) d’ entrée de gamme poursuivent leur bonhomme de chemin   dans le cadre d’une consommation courante, quotidienne et familiale 

La santé économique des vignerons fragilisée:  en viticulture, il faut trois récoltes : une sur pied, une dans le chai, une à la banque. Eh bien cette dernière fait clairement défaut , explique le vigneron tourangeau, faisant allusion aux difficultés de trésorerie à venir dans les domaines.

Travail intense dans les vignes: dans les vignes, on attache les jeunes rameaux, on palisse, on plante, on décavaillonne pour enlever l’herbe au pied des vignes, source d’humidité et risque de gel pour les bourgeons ». On surveille le gel comme le lait sur le feu.  Les équipes sont là et travaillent selon les règles de distanciation, avec désinfection du matériel ,

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